Jeux de mots,
 jeux de gourmands







Nombreux sont les livres évoquant le vocabulaire de la gourmandise et chaque ouvrage offre en général une très riche bibliographie renvoyant vers des dizaines d'autres titres.

Colette Guillemard a écrit deux livres de la collection «  Le français retrouvé  ».

Les mots d'origine gourmande
«  Le vocabulaire de la nourriture ne sert pas seulement à parler de ce qu'on mange. Il donne lieu à des expressions imagées et… savoureuses.  »

Les mots de la cuisine et de la table
La quatrième de couverture, là aussi, nous met en appétit. «  La cuisine n'est pas qu'affaire de recettes. C'est aussi une affaire de parler. Cuisiniers et restaurateurs ont leur vocabulaire secret. Et les gourmands eux-mêmes ont construit un trésor de mots succulents.  »
Christian Millau conclut ainsi sa préface : « Maintenant, permettez que je me retire. Ces mots de la faim me font un drôle d'effet. Je commence vraiment à la piler. J'ai les gésiers dans les nougats et je ne vais pas me laisser rouiller les dents. Il est temps de faire polker les gencives, de se taper le fusil, de régaler les amygdales, de jouer des dominos, de colmater la brèche, d'humidifier le lampas. Bref, de s'en donner une bosse. » Tout un programme !
Les mots sont classé par ordre alphabétique de Abaisser (dont la définition comporte une citation du dictionnaire de Dumas) à Zikiro (le méchoui basque). Quatre cents pages de définitions et citations, un régal pour les curieux et les gourmands du langage.

Claudine Brécourt-Villars, dans Mots de table, mots de bouche , donne une large part à la littérature par la richesse et la diversité des citations qui émaillent ce livre conçu comme un «  dictionnaire étymologique et historique du vocabulaire classique de la cuisine et de la gastronomie.  »
Un petit florilège, pour se mettre en bouche, autour du thème des goûts et des couleurs…
«  Si je mange un gâteau rose , le goût en est rose ; le léger parfum sucré et l'onctuosité de la crème au beurre sont le rose.  » (J.-P. Sartre, L'Être et le néant ,1943)
«  On avait apporté le rôti, des perdreaux flanqués de cailles, puis des petits pois, puis une terrine de foie gras accompagnée d'une salade aux feuilles dentelées, emplissant comme une mousse verte un grand saladier en forme de cuvette.  » (Guy de Maupassant, Bel Ami , 1886)
«  Ce n'est pas de la cuisine raffinée, c'est mieux que cela : de la cuisine profonde. […] Il se répand alors pour vous, sur les détails du lieu où vous êtes et sur les personnages de la maison, une espèce de lumière gastronomique . (Jules Romains, Lucienne , 1922)



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