Dans une poésie du regard porté sur cette terre languedocienne et du Larzac, aux paysages faits de rugosités, d’âpreté, de pierres indissociables, de torrents tortueux, Claude Albarède nous invite à la lecture d’un recueil où il écrit la signifiance de ces paysages. Nous y sentons la chaleur, l’aridité, l’odeur des pins, etc. Son écriture est à la mesure de cette terre :
On en retire une sensation forte d’intensité féconde, comme si cette poésie traduisait l’énergie vitale qui sourd de la roche, de la terre et des arbres. On se frotte les yeux, a-t-on bien lu ? Mais oui ! Le mirage continue et s’amplifie. Nous y sommes, nous ne faisons plus qu’un avec ce que dit la poésie.
Claude Albarède nous fait partager ce qu’il entend, ce qu’il sent, ce qu’il ressent en faisant image signifiante de ce qu’il perçoit et nous y croyons, nous le voyons, le sentons, le ressentons. Merveilleux voyage que cette lecture de Fulgurante Résine avec des photos de Gaetano Amalfi. Les photos résonnent magnifiquement avec cette écriture. Le livre refermé, le regard reste tourné vers la mémoire de ce qui a été lu.
Gilbert Desmée |
sommaire Poésie Editions des Vanneaux 10 € http://les.vanneaux.free.fr |
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