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Francis Chenot vit dans les Ardennes et, lors d’une résidence d’auteur à la Maison de la Poésie de Trois-Rivières, au Québec, du 19 décembre 2005 au 21 janvier 2006, il fut enthousiasmé par cet hiver d’étendues blanches et de silence. Une connivence entre Ardennes et Québec était là, à vif, chez le poète. Ce recueil en est le fruit. D’emblée, Francis Chenot, dans le début du recueil, nous le dit :
Écrire dans l’hiver
Francis Chenot nous parle de cet effet qu’a cet hiver québécois sur l’écriture :
Un lourd hiver
Tout le recueil nous fait entendre le silence et voir la blancheur des arpents de neige sans fin, et tout cela à travers une réflexion fouillée sur l’écriture en poésie. Nul artifice intellectuel, mais une vraie introspection sur l’acte d’écrire d’un poète. Francis Chenot ressent le paysage qui l’entoure comme une métaphore de l’écriture sur la page. Le silence est le monde de la création. Le silence permet/…/en formulant doutes/et toute question/qui déroute l’ordre/ou égare le pouvoir. En fait, bien plus qu’un rapprochement entre deux contrées, nous lisons une continuité entre deux pays de forêts et de neige en cette méditation habitée où le silence n’est pas le seul élément. Il y a, en tout cas, un prolongement avec son précédent recueil : Carnet d’écorces paru en 2003 aux éditions de l’Arbre à Paroles. Merci à Francis Chenot pour ce voyage dans lequel il nous entraîne. On en sort ressourcé et serein.
Gilbert Desmée |
sommaire Poésie Ecrits des Forges 90 pages - 12 € Coédition avec L'Arbre à Paroles éditeur des précédents ouvrages de l'auteur |
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