C'est la rentrée des classes. Pour la première fois depuis trois ans, Pauline est seule. Sa meilleure amie, Nikita est partie vivre à Pékin avec son père, journaliste, envoyé en Chine pour filmer les Jeux Olympiques.
Nikita a promis à Pauline de lui écrire tous les jours et de lui parler via Skype.
Mais Nikita a une vie bien remplie et Pauline se sent oubliée. Ses notes continuent de baisser.
Les parents de Pauline lui proposent un marché : un voyage à Pékin en échange d'un effort scolaire.
Pauline, motivée, travaille les mathématiques d'arrache-pied et se met au chinois.
Sa vie prend un nouveau tournant.

Un roman court, accessible à de jeunes lecteurs, mais qui ne fait pas l'impasse sur la richesse du vocabulaire. Les mots difficiles ou spécifiques sont expliqués dans le texte.

Ça fait un mois que Nikita est partie.
Au début, elle m'envoyait des photos par mail presque chaque nuit... Et puis, bien sûr, ça c'est espacé : là, ça fait huit jours que je n'ai rien reçu.
La première photo : Nikita dans son siheyuan.
Par mail, elle m'a tout expliqué :
– Un siheyuan, c'est une maison chinoise traditionnelle, à un étage, autour d'une cour carrée.

Nikita a passé une heure à nous parler des restaurants. A pékin, il n'y a que ça, et ça ne coûte rien : le prix d'un café à Paris ! En face de chez elle, il y a un ouïgour... Elle y est toujours fourrée, elle l'appelle la Cantine.

– Les Ouïgours, ce sont les Chinois musulmans, j'adore leur cuisine ! Des brochettes de mouton : on les trempe dans l'huile et le piment, et on les mange avec les doigts. Un genre de kebab, quoi ! Meilleur et moins cher.

Une belle histoire qui donne envie de se mettre à la calligraphie, au chinois, qui donne envie de découvrir la chine, sa cuisine, ses paysages, ses habitants, ses coutumes.
Une invitation au voyage à ne pas manquer.

Cécile De Ram 
(26/04/10)