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Les enquêtes de Nicolas Le Floch (volume 10)
Mai 1782. Vingt ans ont passé depuis la première enquête
de Nicolas Le Floch qui se déroulait en 1761 sous le règne de
Louis XV. De volume en volume, nous avons accompagné les changements
dans le royaume. Sartine, qui a introduit le bouillant commissaire breton dans la police vingt
ans plus tôt, a maintenant vieilli et n'est plus ministre mais outre son
rôle maçonnique, Nicolas le soupçonnait d'avoir conservé
une activité occulte en marge des services qu'il avait organisés.
Il était reçu par le roi dans ses cabinets à des heures
inhabituelles. Voilà, il n'y a rien de plus simple ! Nicolas Le Floch est chargé d'organiser la disparition et la réapparition de "l'objet précieux". Mais quel objet peut être suffisamment précieux aux yeux du fils de l'impératrice ? L'aventure commence et rien, évidemment, ne fonctionne comme prévu.
D'autres personnages se trouvent mêlés à l'histoire et tous
n'en sortiront pas vivants. Nicolas a bien du mal à démêler cet écheveau mais il sait qu'il peut compter sur ses amis fidèles, l'inspecteur Bourdeau, le bourreau Sanson et le chirurgien de marine Semarcgus. Les autopsies ne vont pas manquer dans les geôles du Châtelet. Pour se distraire, il profite largement des repas chez son hôte, M. de
Noblecourt où la gastronomie (avec recettes détaillées)
est accompagnée de joutes verbales tout aussi appétissantes. Nicolas
aime toujours autant la lecture et n'hésite pas à émailler
ses propos de citations poétiques. Nicolas a la chance aussi, pendant cette enquête de profiter de la présence de son fils, Louis, un beau jeune homme maintenant, lieutenant aux carabiniers de Monsieur. Quant à ses amours, il est peut-être le seul à vraiment s'y retrouver, et encore Aimée d'Arranet, Antoinette Il menait sa vie et ne mêlait pas les diverses affections qu'il éprouvait. En dépit de sa volonté de se sentir coupable de sentiments parallèles, il n'y parvenait pas. Son existence comportait des tiroirs dont le contenu ne se mélangeait pas et dont la valeur ne se comparait d'aucune façon. C'était ainsi. Il soupira et mesura combien la nature humaine était complexe, sans véritable capacité à résoudre ses propres contradictions. Mais bon, cela relève du domaine privé, l'essentiel est qu'il sache toujours résoudre, avec autant d'énergie et de brio, les enquêtes qui lui sont confiées. Et sur ce point, une fois encore, le lecteur n'est pas déçu Serge Cabrol (13/01/12) |
Sommaire Noir & polar Jean-Claude Lattès (Janvier 2012) 550 pages - 19 € 10/18 (Janvier 2013) 480 pages - 8,80 €
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