Geneviève ROCH

55, rue du Quotidien



Le 55, rue du Quotidien était un immeuble ordinaire.
Jusqu’au jour où il commence à s’y passer de drôles de choses.

Des ouvriers entrent dans les appartements et repeignent les murs. Des ouvriers qui ne donnent pas dans le pastel ; leur palette n’oscille qu’entre le bleu nuit et le noir. Et parfois, ils peignent même les vitres des fenêtres. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Qui les paie ?

Peu à peu, diverses interdictions et restrictions sont placardées dans le hall par la gardienne qui se trouve promue à de nouvelles responsabilités. C’est très inquiétant mais les ouvriers sont si efficaces et tellement serviables !

Dans l’immeuble, il y a des locataires et des propriétaires, des jeunes et des plus âgés, des gens seuls ou en couple… Comment chacun réagit-il ? C’est ce que nous conte Geneviève Roch dans cette étonnante et effrayante métaphore de la montée du totalitarisme.

La fin du roman est très belle et très forte, véritable scène d’anthologie d’un fantastique à la fois douloureux et libérateur, dans la filiation de Kafka ou Fritz Lang.

Serge Cabrol 
(article paru dans Encres Vagabondes N°27 )    



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Ed. Le temps des cerises
180 pages, 15 €





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