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Carina ROZENFELD


Moi, je la trouve belle



Alex, accueille, dans le cadre d'un programme d'échange scolaire interplanétaire, une Slibuth prénommée Myrlwen. Il la trouve très belle contrairement à ces camarades du collège qui n'apprécient pas les différences physiques des Slibuths et se moquent souvent d'eux malgré l'amitié qui les lie depuis longtemps.

Parce que leurs yeux sont immenses, tellement immenses qu'ils occupent presque la moitié de leur visage.
Qu'ils ont le pelage fin et vert pâle.
Qu'ils ont une sorte de queue longue, qui fouette l'air autour d'eux.

Myrlwen a fait un très long voyage pour rendre visite à Alex et ce dernier entend bien ne pas la décevoir. Mais comment faire ? Alex est pris entre ses amis qui ne pensent pas comme lui et son cœur qui chavire pour une Slibuth. Quelle attitude adopter ?
Via une mésaventure, il va découvrir qu'il est possible de concilier des contradictions, tout n'étant qu'une affaire de tolérance.

Le texte est clair et bien construit, organisé en cinq chapitres. Les caractères sont confortables pour de jeunes lecteurs autonomes.

Voici un petit roman de science-fiction qui aborde les thèmes de l'amitié, de la différence et de la liberté de penser avec tendresse et sans jamais stigmatiser qui que ce soit.
Une histoire qui bouscule, de façon originale, les préjugés et la peur de la différence.

Cécile De Ram 
(20/10/12)    



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Jeunesse







Editions Syros

(Août 2012)
Mini Syros Soon
48 pages - 3 €




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