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Le jour se lève, Le jour se lève sur l’été, Marseille et ses environs, sur le Sud. Les poèmes d’Henri Perrier Gustin respirent et comme s’imprègnent de cette ville, de ce sud. Simplement le signe banal, le vers se fait ville, faune et flore. Nous allons du cœur de la ville, la pierre, Un grand mur de pierre, / au bord du quai, pour aller à l’être, surgissant de la pierre comme un Rodin, Dans les étages, / une femme, plus qu’une femme, elle est Belle, est c’est la beauté qui surgit de la pierre. Sur un fil de linge, / l’éclat carmin d’une étoffe, comme un message, / un signe de vie. C’est le tissu du texte qui est vie, est beauté. Le vivant c’est également le paysage autour de Marseille, la flore. Elle court le long de la balustrade, Bien sûr, vient l’automne, l’après-midi, le soir, la fin du poème et la fin du recueil sur ce Sud. Encre Il pleut depuis le matin L’encre noire sous la main Les poèmes boivent le sud, écrivent le midi. Michel Lansade (09/02/24) |
sommaire Poésie Alcyone (Décembre 2023) 56 pages - 17 € |
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