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La grande encyclopédie visuelle


Wikipédia c’est bien, c’est utile, c’est pratique, mais une belle encyclopédie papier reste un outil magnifique et précieux autant pour répondre à certaines curiosités que pour en susciter de nouvelles, autant pour trouver ce qu’on cherche que pour vagabonder parmi des univers auxquels on ne songeait même pas. On ne cesse d’entendre qu’il faut développer la culture générale et c’est justement l’objectif d’une encyclopédie.

Celle qui vient de paraître chez Gallimard Jeunesse est un modèle du genre. La grande encyclopédie visuelle. Le titre gentiment pompeux n’a rien d’usurpé.  Un grand format et 360 pages ou pour être plus précis, plus de 150 doubles pages parce que c’est de cette façon que fonctionne l’ouvrage. Des doubles pages superbes sur chaque sujet, magnifiquement illustrées, avec des dessins de tailles diverses, du plus accrocheur qui attire le regard aux plus petits qui donnent une foule d’informations dans des colonnes ou des encadrés. Feuilleter le livre c’est déjà porter le regard sur toutes les richesses du monde. Impossible de ne pas se laisser happer par un sujet ou un autre.

L’encyclopédie est partagée en six grands domaines : sciences et technologies, la nature, la géographie, la culture, sports et loisirs, histoire. Et pour chaque domaine, des dizaines de doubles pages qui en présentent toutes les richesses.
Dans les sciences et technologies, on vagabonde parmi les planètes, on visite le corps humain, on observe l’évolution des ordinateurs, des trains ou des motos, on retrouve la trace des grandes inventions, on est fasciné par ce que l’intelligence humaine a pu comprendre et créer. Dans la partie consacrée à la nature, c’est aussi bien le végétal que l’animal qui est offert à notre regard avec des dizaines d’illustrations par double page aussi précises que colorées, quasiment vivantes. En complément de tous les reportages et documentaires animaliers vus au cinéma ou à la télévision, on a ici l’arrêt sur image, le temps de la contemplation et de l’observation, de l’étonnement, de la peur (la jolie mygale de la page 89 ou la quarantaine de serpents des pages 110-111) ou de l’amusement (l’irrésistible sourire de l’orang-outan de Bornéo). En géographie, le livre se fait aussi atlas avec des cartes de tous les continents. La partie sur la culture nous donne à voir toute la diversité du monde, les langues et les arts, les monuments ou la cuisine, les fêtes ou les vêtements. Les sports et loisirs rappellent les grandes règles des jeux collectifs, la diversité des sports nautiques ou de combat mais aussi l’art des nœuds et même des tours de magie. Pour terminer, la partie histoire est une mine de documents et d’informations pour les amateurs de voyages à la fois dans le temps et dans l’espace, depuis la préhistoire et sur toute la surface du globe.

On pense, à tort ou à raison, qu’internet signe la fin des encyclopédies papier, c’est peut-être vrai au niveau du lycée, la mise à jour de certains ouvrages étant difficile à assurer, mais l’exemple de celle-ci prouve qu’il y a encore de la place pour des livres capables d’éveiller la curiosité et de faire rêver les enfants et les élèves du primaire et du collège. Vu son prix très raisonnable, cette Grande encyclopédie visuelle pourrait trouver sa place dans bien des chambres d’enfants et dans tous les cdi. C’est aussi une très belle idée de cadeau pour des enfants d’une dizaine d’années. Hauts les cœurs, le livre n’est pas mort et les encyclopédies n’ont pas fini de nous faire rêver...

Serge Cabrol 
(17/12/16)    



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Jeunesse






Gallimard Jeunesse

(Octobre 2016)
Format 25 x 30 cm
360 pages - 24,95 €


À partir de 9 ans



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