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Daniel MORVAN
Un roman très étonnant et déroutant dans un premier temps
puisqu'il se présente sous forme de fragments notés dans des carnets
mais on se laisse prendre par le spectacle comme au cirque où les numéros
défilent les uns après les autres. Les chapitres très courts,
numérotés en chiffres romains, toujours introduits par un titre,
sont écrits à la première personne par Lucia Antonia une
funambule dont la partenaire, Arthénice, est morte suite à une
chute. Nous découvrons la vie du cirque, de génération
en génération avec ses codes, son fonctionnement, son rapport
au public. Ce que ressent Lucia Antonia nous est livré dans toute sa complexité. XLV. Ma faute Les êtres passionnés qui vivent dans un cirque côtoient
la mort pour faire frissonner le public mais à quel prix. XLIX. Parfois c'est la chute Tout est donné au public. Ce livre va bien au-delà d'une description du cirque et de ce que vivent ses artistes. C'est une exploration de la douleur du deuil et de la perte d'un être cher. Comment vivre cette absence ? Nous plongeons dans les sentiments que chacun peut éprouver et nous voyons le rapport ambigu du public, sa peur, ses désirs profonds et ce qu'un accident peut bouleverser au cur de cet univers qui vit en vase clos, pétri de ses superstitions, de ses règles de protection et qui veut continuer à offrir, sous les paillettes, la vie et la mort. Brigitte Aubonnet (10/10/13) |
Sommaire Lectures Editions Zulma (Août 2013) 144 pages - 16,50 €
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