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« Je suis là au centre de la toile. Embusquée ou perdue dans un nœud de couleurs, d’écailles et d’éclairs. Ce tableau, Etor l’a conçu comme un Sangaku japonais – une énigme mathématique – une sorte de pavage où se mêlent triangles et cercles. Dans cette mosaïque, les forces conjuguées sont là pour me noyer dans les méandres. Derrière ce prisme de couleurs, entre deux miroirs, est-ce bien moi dont le sourire conjure l'ombre et l'absence ? » À Biarritz, c'est le "brouillarta" qui engendre une montée des eaux, noie des tableaux dont les femmes peintes renaissent, exposent leurs vies réelles ou imaginées. Celles que je trouve les plus remarquables sont celles intitulées L'eau de la, Le Fasilaphone et Rivage qui forment un tout, fantastique et SF. Un recueil plein de sens, d’Éros et de Thanatos. Michel Lansade (16/08/22) |
Sommaire Lectures Serge Safran (Juin 2022) 160 pages - 15,90 € |
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