Claude BLETON

Broussaille



Comment réagir à la perte de l’être aimée ?
Le narrateur cherche Broussaille qui un jour a disparu : Broussaille, ce que j'aime en toi, c'est ton silence, ton corps nu sur mon mur nu me rassure, ce regard léger, cette caresse de paupière à l'heure où les formes rejoignent les rêves. Ce que j'aime en toi c'est le bonheur. Et le bonheur, c'est la seconde d'hésitation avant la réponse, la note suspendue à la fin du concert, le retour du dragon. Mais le soleil se lézarde, il va chavirer. Nous sommes éphémères, il n'y aura peut-être pas de demain : quoi qu'on dise, certains jours le soleil ne se lève pas. « Je ne veux pas que tu meures. » « Vouloir, c'est perdre. »
Il l’attend, il l’espère. Il se souvient de leur rencontre, de leur amour, de sa disparition. Une lettre, une invite, un désespoir, une folie… la frontière est poreuse. Peut-être tout cela à la fois.
L’écriture très poétique de Claude Bleton toute de douceur et de tendresse anesthésie la douleur et nous partageons cette quête et cette attente dans le bonheur de la lecture. Un texte court et beau, tout simplement.

Brigitte Aubonnet 
(27/04/08)    



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Editions du Rocher
90 pages - 5 €