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Comme le dit, fort justement, Jean-Louis Rambour dans sa préface : « C’est un feu d’artifice. Et c’est du bonheur. » Dans ce recueil, Alain Helissen nous emmène en sa solitude d’écrivain qui s’ouvre sur un poème qui est tout un programme : Poésie en phase terminale . L’écriture est reconnaissable, ici, nous sommes bien en Helissénie où caracolent les : peau ézie, po ésie, poézou. L’ensemble du recueil ressemble à une structure polyphonique où les différentes voix jouent en un répons continuel où parfois les voix se démultiplient. Le poète est une voix et mille voix à la fois. Mais ses voix restent souvent inaudibles devant les brouillages continuels :
Et cela reste très éprouvant de lutter contre le brouillage, car il vient de partout. Alors, on joue sa farce / aux p’tits oignons // On joue papamama / et les enfants gnan-gnan //On joue comme ça / à qui père mère / le poème adultère // On joue / faut-il le répéter / la même répétition / différant la première / quand au grand soir / c’est en fait la dernière // On joue à guichet fermé / devant une salle vide // Tout seul / on joue / sur des planches / qui se referment Gilbert Desmée |
sommaire Poésie Editions Corps Puce Liberté sur Parole 152 pages - 12 € Editions Corps Puce 27 rue d’Antibes 80090 Amiens Vous pouvez lire sur notre site des articles concernant deux autres livres du même auteur : Le rappel des titres Le journaze du soir |
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