Michel LAMART

Cahier du jour cahier de nuit
suivi de
Saisir la saison


Telle une suite de notes que viendraient ponctuer quelques secrets intimes de la naissance du jour, de la venue de la nuit, dites sous le prisme de l’être en sa quête de sens, Cahier du jour carnet de nuit nous entraîne en une quête sereine et colorée sous l’emprise du merveilleux.

Que l’on ne se méprenne pas, cette poésie est à la fois limpide et profonde. De belle facture, elle éblouit du merveilleux qu’elle distille devant nos yeux. Qu’importe la météo, car : Gris du gris déduit du jour. Il sourd de cette boîte à idée une envie de réinventer les couleurs. Cette poésie enchante la lecture, réinvente le regard porté, s’accorde au temps. L’écriture est brève, dense, incarnation d’un je en voyageur du temps en son intime. Chaque jour, une remise à jour : je tente à nouveau d’annuler la distance entre moi et les choses. Pas de certitude, beaucoup de questions sans que des réponses puissent résoudre l’énigme pointée : Qu’est-ce que le jour annule dans le jour et me crée infiniment présent à moi-même.

Dans Saisir la saison, à nouveau la brièveté, nous sommes en présence d’haïkus, la poésie devient plus contemplative, mais une certaine densité sourd à la lecture. On y trouve la sérénité. Un recueil à lire et relire sans modération.

Gilbert Desmée 
(13/07/07)    



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Poésie











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