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Editions Motus

Collection
Mouchoir de poche

Dans la collection « Mouchoir de poche » sur papier noir l’écriture et les dessins ressortent en blanc. Quelques touches de rouge sur fond noir créent un univers intime. Chaque auteur illustre lui-même son livre.


Delphine CANADINHAS, Le chien qui aimait les avions
Le chien qui aimait les avions est un texte tendre et émouvant sur un chien de berger qui s’ennuie un peu et qui a l’impression que les traînées blanches laissées par les avions dans le ciel lui sont destinées :
« Parfois un avion passe et j’ai l’impression que c’est pour moi. Il laisse des traînées blanches comme des messages, presque des mots. Il y a même des jours où ils sont plusieurs avions à voler et ils dessinent des lignes, des phrases. Aussi je lis et m’ennuie moins. »
Un très beau livre où les mots et les dessins nous donnent le désir de lever les yeux pour décrypter le ciel et s’envoler ainsi dans mille directions.




Chantal DUPUY-DUNIER, Un n'oiseau des z'oiseaux
Un n’oiseau des z’oiseaux se situe en 2106 une époque où les oiseaux ont disparu depuis de nombreuses années. Au mois d’avril, une petite fille et ses parents vont découvrir des animaux bizarres et apprendre que ce sont des oiseaux :
« La p’tite gosse et ses parents restèrent près du lilas. Toutes les choses revinrent. Elles s’envolaient, puis se posaient, s’envolaient, puis se posaient de nouveau. Un orchestre de poche.
- Ce sont des animaux, dit enfin le père.
- Des zanimaux…répéta la p’tite gosse.
- Ils mangent des insectes, ajouta la mère en voyant un des animaux attraper une mouche entre ses curieuses lèvres pointues. »
Les illustrations sont réalisées sur le principe des cocottes en papier.




David DUMORTIER, Yi et Yo
Yi et Yo présente deux amis énigmatiques :
« Dis-moi, Yo !
- Oui, Yi.
- Pourquoi tu as la bouche ouverte quand tu te tais ? »
Les illustrations très sobres sont faites de traits et de ronds qui évoluent par petites touches au fil des réflexions des deux personnages.
« Yi et Yo ont couru, couru à toutes jambes afin d’échapper à la prison de ce monde. Les barreaux étaient si éloignés qu’ils se sont évadés à l’intérieur d’eux-mêmes. »




François GAUTHIER, Ah ! La vache !
Ah ! La vache ! est écrit par un auteur inconnu, un élève des années cinquante qui devait rédiger une rédaction sur un animal. Il commence par parler d’un hibou mais finalement, n’en sachant pas assez, il préfère parler d’une vache, animal qu’il connaît mieux.
Un texte très beau et très innocent illustré de façon luxuriante.
« La vache ne mange pas beaucoup, mais ce qu’elle mange elle le mange deux fois, si bien qu’elle en a assez. »

Brigitte Aubonnet 
(21/11/08)    



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