Il dort si profondément qu'il fait un rêve.
Une délicieuse odeur de cuisine vient lui chatouiller le bout des narines.
Il salive, la salive coule dans les poils de sa barbe, gèle et forme de petites cloches de glace qui se mettent à tinter.
Il se réveille. L'odeur de cuisine,
ce n'est pas du tout un rêve !
Elle est là qui flotte autour de la maison !
Il se lève, regarde tout en haut, il y a de la fumée à la cheminée !
Et les volets sont ouverts.

Dedans, il découvre de quoi nourrir tous ses enfants. Ce plantureux repas appartient à une vilaine sorcière qui va lui proposer de l'emporter, certes, mais en change de quoi, elle lui demande de l'épouser. Un cauchemar pour le bûcheron.

Ce conte est ici réécrit par Olivier Noack à partir d'un ancien conte hongrois. Plein de rebondissements, il est rythmé, riche et contient des composantes chères aux enfants telles la sorcière (très étonnante ici), la forêt ou encore le bûcheron.
Les illustrations, étranges, nous plongent dans l'univers rocambolesque d'un conte qui met en valeur la solidarité familiale.

Un bel album-CD à lire et à écouter sans modération, sans risquer l'indigestion.

Cécile De Ram 
(24/12/12)