Le livre présente 4 histoires relatant les aventures d'Odilon, Carmilla
et Draculivre.
Dans la première histoire, le papa d'Odilon est libraire, et chez lui,
les livres s'empilent. Odilon, lui, n'aime pas lire. Pendant les vacances, il
guette les voleurs à la librairie, ravi de voir un livre disparaître
: un de moins !
Ce jour-là, un client bizarre entre dans la librairie, saisit un livre,
y plante une paille et en boit l'encre. Puis il s'enfuit. Odilon se lance à
sa poursuite, bien décidé à découvrir l'identité
de ce mystérieux personnage. Sa course va le mener à un bien étrange
vampire, Draculivre, dans un curieux cimetière. Cette rencontre va changer
sa vie.
La deuxième histoire revisite Le Petit Chaperon rouge avec humour et
une imagination débordante.
Au fond de la pièce, une très vieille femme se tenait recroquevillée
dans son lit. Sa tête était coiffée d'un bonnet de nuit
orné d'un ruban. Elle semblait bien mal en point.
– J'ai l'impression que tu n'es pas seule, ma petite.
Carmilla a hésité avant de répondre.
– Non, Odiloup m'accompagne.
– Qui ça ?
– Le loup !
Un drôle de hoquet a secoué le corps de Mère-grand, comme
si elle avait du mal à digérer la réponse de sa petite
visiteuse.
– Mais... mais il aurait dû arriver le premier et me dévorer. Pourquoi
avez-vous changé l'histoire ? s'est-elle indignée.
– Pour une raison très simple. Je ne suis pas le Petit Chaperon rouge
et lui n'est pas le loup.
– Je ne comprends rien à tes explications. Tu ressembles comme deux gouttes
d'eau au Petit Chaperon rouge et lui au loup !
Carmilla a essayé de lui exposer la situation. Mais elle n'a rien voulu
savoir.
– Le loup doit me manger, un point c'est tout ! Ensuite, il t'avalera ! Tu es
un personnage du livre. Obéis à l'histoire !
Dans la troisième histoire, Carmilla, l'amoureuse d'Odilon, est atteinte
d'une maladie que seuls les buveurs d'encre peuvent contracter. Comment Odilon
va-t-il réussir à la soigner ?
La quatrième et dernière histoire est le théâtre
d'un drame à Dracuville. Les pailles, indispensables aux buveurs d'encre
pour se nourrir ont toutes disparu ! L'enquête s'avère difficile,
d'autant que des mots, aussi, ont disparu du livre !
Grâce à un stylo-lampe magique, fourni avec le livre, le lecteur
peut résoudre l'énigme de la dernière histoire, en découvrant
les mots manquants. Ce stylo permet également d'écrire des messages
secrets ; un espace est prévu en fin d'ouvrage à cet effet.
Le texte et les illustrations sont pleins d'humours.
Un livre pour se nourrir sainement de mots, à confier à tous les
lecteurs de 8 à 88 ans, y compris les plus récalcitrants, les
plus allergiques.
Cécile de Ram
(17/04/11)