Ah ! Cette cédille au « c » de ciel est comme la clé de la boite à images. Tout se transforme, tout se métamorphose et pourtant tout se reconnaît. Çiel devient personnage, devient ce qui nous entoure et que l’on regarde. La nature devient telle une fable infinie. Peut-être sommes-nous dans un rêve ou plusieurs rêves. Peut-être assistons-nous à des hallucinations. Peut-être sommes-nous illusion en l’image dite. Et la fable continue, tantôt en vers libres, tantôt en prose. Mais nous restons accroché à l’humain car, malgré tout ce que je viens de dire, ce regard est celui du poète avec ses approximations, ses ellipses, ses crudités. Il y a quelque chose de rabelaisien dans ce recueil. L’ouverture est forte :
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Oui, c’est cela, Michel Valprémy nous entraîne dans une épopée où tout devient possible :
Je vous engage à voyager en compagnie de Michel Valprémy, dans une écriture où les mots reprennent tous leurs sens. C’est une plongée dont on ressort en rêvant, le regard lavé qui peut enfin regarder le quotidien autrement. En ce quotidien, nulle pollution, tout devient important en l’épopée. Il suffit de bien regarder. Alors, « Ciel bat sa femme, brade ses filles, la Luce, la Noiraude ».
Gilbert Desmée |
sommaire Poésie Editions des Vanneaux 10 € http://les.vanneaux.free.fr |
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