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Jean-Pierre VÉDRINES


Corps de Rimbaud



Jean-Pierre Védrines imagine que Djami, serviteur de Rimbaud en Abyssinie, accompagne son maître malade vers la France. Il nous livre le carnet fictif de Djami, écrit du 7 avril au 10 novembre 1891, dernier jour du poète.

C’est un très beau texte sur l’attachement de Djami qui soutient, observe, encourage Rimbaud qui souffre.

L’écriture très poétique entre en écho avec la poésie de Rimbaud. La mort est présente mais toute l’humanité de Djami tente d’insuffler un peu de vie au poète rongé par la maladie.

En très peu de mots, Jean-Pierre Védrines évoque tous les doutes et les tourments de Rimbaud :
« Je vous éveille avec douceur. Vous rêviez en gémissant. Vous me dites dans un souffle :
- Ni le crime ni la boue de la rue. J’aurais été un éphémère. Un homme de trop dans ce monde de barbarie moderne…
 »

Un très beau texte sur l’intime d’un poète, son rapport au monde et à ses propres angoisses.

C’est un bel hymne à la poésie qui sera peut-être un des moyens de combattre la barbarie du monde.

Brigitte Aubonnet 
(21/01/10)    



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Ed. Le bruit des autres

70 pages, 10 €





Bio-bibliographie de
Jean-Pierre Védrines
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