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« On dirait que l'azur s'est éloigné de la Terre, qu’il ne la caresse plus que du bout de l’ongle, une égratignure. La lumière a la fragilité d'un souvenir, c’est une impression rétinienne, une rémanence plutôt qu'un éclat. » Christian et Carole vivent isolés sur le plateau et ce samedi (durée du roman) descendent en ville, à Villard qui est à une heure de route. C'est un samedi ordinaire, mais un ordinaire pourri. La cause en est d'abord la peur d'être volé de la part de Christian : L’attitude de Christian a des répercussions sur le couple, mais aussi le samedi, jour des courses, des visites familiales, jour de rituels. « Est-ce le destin de tous les couples de devenir un jour une maison abandonnée où ne bruisse que le vent de l'habitude ? » C'est aussi la routine d’une vie ordinaire qui est interrogée : « La question serait de comment arrêter de vivre comme un mouton. Ne plus faire toutes les semaines la même chose au boulot, la même chose le week-end, la même chose le samedi, la même chose le dimanche et recommencer le lundi la même éternelle chose de la semaine. » Le sanglier, c'est une journée qui fouille les habitudes et les peurs de notre société et les violences qu'elles peuvent engendrer. Michel Lansade |
Sommaire Lectures Buchet-Chastel (Août2016) 160 pages - 14 €
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