Car Elyx  va se promener sur les pages d’un livre de photos, pour nous rendre témoins de sa curiosité, tout en nous faisant part de ses humeurs, le plus souvent positives et joyeuses, de ses réflexions, voire de ses interrogations face à notre monde. Il va nous inciter à nous réjouir de ces petites choses oubliées, devenues invisibles, noyées dans nos préoccupations quotidiennes. Parce que nous en avons laissé s’échapper tout le suc qui aurait dû continuer à nous nourrir. Elyx n’est pas un naïf pour autant, qui mine de rien, nous propose de prendre, à l’occasion, une dose de distance pour soigner notre quasi cécité parfois, devant certaines manifestations de la nature ou celles laissées par les humains.
Elyx nous donne à voir !

Dans le premier "épisode" du livre, La (re)naissance, Elyx va découvrir ou redécouvrir Paris, alors que dans le deuxième, au titre révélateur, Un peu partout, il nous montrera l’acuité de son  regard au gré de ses découvertes, à New-York, Bali, au Japon ou en Corée, comme en Belgique ou en Suisse, attirant notre regard sur des évènements si minuscules qu’ils en deviennent grandioses. Avec sa façon de dénicher ce qu’il veut, où il veut ! Le troisième épisode, Le présent, le ramènera à notre actualité, en France et à Paris.

Un vrai plaisir des yeux, et un vrai « plaisir d’humour ». Notre bienveillance est sollicitée, et notre complicité très vite acquise devant cette observation fine et pleine d’espoir, de ce qui nous entoure. Alors nous sourions tout le temps ! Que cela soit parce que le décalage impertinent nous touche ou parce que la surprise nous réjouit !

Or, tout cela ne serait pas possible sans le talent particulier de son auteur.
Avec un rond, un triangle et quatre traits souples – on ne peut pas faire plus simple, ni plus dépouillé –, YAK anime son Elyx dans toutes les attitudes, dans toutes les acrobaties possibles. Il s’exprime avec une gamme infinie de mimiques, de sourires… De la simplicité on passe à la subtilité, de la poésie à la démonstration pratique, de la légèreté à la profondeur… mais aussi de l’ingénuité, à la gravité.
Il faut le voir, Elyx, pour le croire !

Et toujours en nous faisant part de ses émois contemporains, comme le précise son auteur :
« Son seul message : NOUS SOMMES UN, nous partageons une même origine et avons destin commun, inextricable de celui de notre Terre mère. C’est ainsi qu’Elyx pose son regard bienveillant là où il peut contribuer à la cause collective, modestement et positivement : un peu partout. »

Nous savons aussi qu’après ce livre, Elyx, continue à nous « parler » à travers les réseaux sociaux. Et depuis le 13 novembre, il nous envoie presque quotidiennement ses messages sans que se perde la force de son sourire.

La sincérité et l’optimisme vrillés dans ce petit corps si expressif touchent alors au plus juste. Et comme nous n’avons pas envie de le quitter, nous le garderons à portée de main, afin de puiser dans ces pages, selon nos besoins, bien-être, rires et réconfort….
Qu’il en soit remercié !

Anne-Marie Boisson 
(26/11/15)