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Dans cette histoire, Matin veut sortir de chez lui mais « vert chou ventru en papillotes » voilà que sa porte bloque. Impossible de l'ouvrir. Alors, il appelle son ami, le Jour Moineau, pour qu'il lui raconte ce qui se passe. On dirait un immense rocher écroulé devant l'entrée mais en regardant de plus près, le Jour Moineau découvre qu'il s'agit d'une géante effondrée. Que faire pour la réveiller ? Matin va solliciter l'escalier, la pendule, le grenier... et confectionner un joli gâteau tout doré pour réchauffer l'endormie. Les illustrations ouvrent un univers onirique. Dans la maison de Matin, les couleurs chaudes dominent : le rouge des murs, du feu, de l’œuf, du gâteau qui cuit... A l'extérieur, le bleu-vert de la forêt évoque aussi bien la mer que les arbres, rappelle la couleur des habits de Matin et le bonnet de Moineau. Progressivement, cette couleur envahit l'image, se superpose au marron de la géante et finit par s'estomper pour laisser place à la clarté, une fois la géante libérée. Le texte, infiniment poétique, invite à la lecture orale pour sentir la rondeur des mots et leur polysémie. Le gâteau qui dore va réveiller la géante qui dort. L'histoire, tissée de non-dits et de symboles, laisse une grande part à l'interprétation et à l'imagination. Un album magnifique ! Enora Bayec |
sommaire Jeunesse Casterman Jeunesse (Septembre 2014) Format 24 x 32 cm 40 pages - 14,50 €
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