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Rouen, 1941. La région est occupée par l’armée nazie. Simon a 15 ans et travaille aux ateliers de la SNCF. C'était du moins le cas jusque-là parce que maintenant les ateliers fabriquent du matériel pour les Allemands et Simon comme beaucoup de ses camarades n'est pas décidé à accepter la situation. Les actes de sabotage se multiplient avec, en contrepartie, les arrestations et les prises d'otages, principalement parmi les syndicalistes et les communistes. Simon vit chez ses parents. Son père, blessé dans les Ardennes dès le début de la guerre, ne pourra pas reprendre son travail avant plusieurs mois et doit se contenter pour le moment de s’occuper du jardin. Avec deux amis, Guy et Erwan, Simon rejoint un réseau de résistance. Dans un premier temps, on lui demande de fournir des tire-fonds (Ça sert pour monter et démonter les rails sur les traverses) qui vont être utilisés pour provoquer le déraillement d'un train de matériel allemand sous un tunnel. C'est ensuite l'incendie d'une librairie allemande qui vient d'ouvrir à Rouen, un lieu de propagande où les collabos peuvent s'engager dans la Ligue de volontaires français (LVF). Pour ne pas mettre ses parents en danger, Simon quitte la maison et se réfugie à la campagne où il continue la lutte dans la clandestinité… Au dernier chapitre, nous comprenons que Simon, maintenant très âgé, se trouve dans une classe de troisième d’un collège et que le récit qu’on vient de lire est celui qu’il vient de faire aux élèves. Voilà un court roman qui devrait trouver sa place dans les bibliothèques et que les enseignants pourront utiliser pour rappeler le sacrifice de ceux qui ont donné leur jeunesse ou leur vie pour la liberté de tous. Un texte fort et clair, dont le narrateur de quinze ans sera facilement compris par les jeunes lecteurs d’aujourd’hui. Serge Cabrol |
sommaire Jeunesse Chant d'orties (Mai 2015) Collection L'églantine 80 pages - 8 €
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