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Editions Motus
Collection
Mouchoir de poche
Les livres de la collection Mouchoir de poche sont de jolis petits ouvrages
où l'écriture blanche sur fond noir crée une
ambiance toute particulière. Les thèmes abordés mènent
toujours à des réflexions passionnantes avec les enfants. Chaque
livre est illustré par son auteur.
Michel BESNIER, Cur de lierre
Beaucoup d'inventions et d'humour à
partir de feuilles de lierre qui vont se transformer en fantôme, en papillon,
en poisson, en verre, en drapeau, en escargot, en poule, en lézard
Nous découvrons le lierre autrement. Michel Besnier joue avec les mots,
les métaphores, l'imagination : "C'est fou ce que j'ai vu dans le
lierre. J'ai beaucoup appris de ces lierroglyphes."
Les dessins très fins sont en fil blanc associé à des feuilles
de lierre.
Nous vagabondons dans ce que l'esprit peut créer.
Ce petit livre nous encourage à observer notre environnement et à
découvrir dans la nature ce qui au départ peut paraître tout
à fait banal, comme une simple feuille de lierre, mais qui contient en
réalité tant de possibles.
La richesse du monde est à portée de regard.
Nicole DEDONDER, Je suis venu tout seul
Rémy Doury va seul sur
la tombe de son frère Victor. C'est un texte très émouvant
sur le deuil, sur l'absence, sur la façon de faire vivre ses morts. Rémy
va régulièrement sur la tombe de Victor et il lui parle. De l'enfance
à l'âge adulte il continue. Il n'oublie jamais son frère
mort, c'est ainsi qu'il continue à le faire vivre : "A la récré,
Roxane Van Stick dit que tu manges les pissenlits par les racines et les autres
rient. [
] Tu manges quoi ?"
Il se promène dans le cimetière en écrivant comme sur un
carnet de notes : "T'oublier, jamais : très bien, continuez.
Regrets éternels : insatisfaisant, que voulez-vous dire ?"
Des dessins très sobres accompagnent le texte, fil blanc de la vie et
du souvenir qui court sur le fond noir des pages.
C'est un livre très juste, sur le temps qui passe, la vie de ceux qui
restent avec leurs souvenirs et ces morts qui continuent à vivre à
leur façon.
Nathalie HENSE, Une petite heure perdue
Très beau texte que cette
petite heure perdue qui devient si rare dans un monde où tout
le monde court après le temps. Même les enfants ont des emplois
du temps bien remplis. Ils n'ont plus le temps de s'ennuyer ce qui est bien
dommage.
Un garçon attend sa mère qui est en retard et, enfin, il va pouvoir
laisser vivre son imagination. Son pied, son il, sa bouche s'envolent
vers ce qu'il invente : "J'entre en scène. Je suis dresseur de
baleines dans le bleu du ciel." Comme un chef d'orchestre, il fait danser
ses mains au bout de ses bras.
Les dessins blancs sur fond noir explosent comme un feu d'artifice et vagabondent
de page en page.
Ne plus courir après le temps mais prendre le temps de s'arrêter
pour ouvrir la porte de l'imaginaire est un très joli thème.
Ne rien avoir à faire n'est pas toujours du temps perdu.
Brigitte Aubonnet
(13/11/11)
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Jeunesse
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