Ils doivent rejoindre Kesh-la-Grande le plus rapidement possible pour tenter de lever la malédiction dont est victime Ægir. Ils ont à leurs trousses de redoutables adversaires dont le chef de la tribu Naatfarirs, Ishkar, accompagné de son puissant Dakan et d’un sorcier.
Le royaume tout entier a été fondé sur la magie et nul ne peut y échapper.

Sahr’sâ, prêtre rouge également à la recherche d’Ægir-Peau-d’Ours, voyage accompagné de sa jeune prisonnière, Naabin. Ils doivent rejoindre le territoire de la tribu des Kaafris en évitant soigneusement de croiser Ishkar. Pour se protéger, Sahr’sâ va utiliser un sortilège qui empêche toute magie d’opérer dans son secteur pendant plusieurs jours.
Même les célèbres Thun-laws, pierres aux pouvoirs immenses, sont affectées par le sortilège.

Dans ce contexte, le voyage à bord du radeau devient plus difficile que jamais. Entre le fleuve qui se divise entre différents bras dans lesquels il est aisé de se perdre et les dangereuses créatures qui le peuplent, poursuivre sa trajectoire sans encombre relève de l’impossible.

Brusquement, crevant la surface de l’étang, une masse sombre jaillit hors de l’eau et une créature immense se dressa au-dessus d’eux, la gueule ouverte sur des crochets luisants. Les écailles de sa peau étaient noires, recouvertes par endroit d’une humeur visqueuse exhalant une odeur fétide.
L’animal balançait la tête de gauche à droite, en un mouvement hypnotique.
Il était en train de choisir sa première victime.
– Qu’est-ce que c’est ? balbutia Gaan, affolé.

Comment maîtriser un Dakan ou échapper aux crocs d’un monumental serpent sans l’aide de la magie ?
Surtout que le temps presse. Ægir-Peau-d’Ours sent les terribles  et inévitables mutations qui s’opèrent en lui.
Les occupants du radeau sauront-ils atteindre leur but avant qu’il ne soit trop tard ?

L’aventure se poursuit, comme elle avait commencé, vive, riche et rythmée.
Erik L’Homme convie ici le lecteur à d’étonnantes rencontres et partage avec lui des secrets de magie.
Il mêle légendes, archaïsme, sortilèges et courage pour un récit plein de suspense.

Cécile De Ram 
(03/04/15)