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De courts poèmes en prose (un par page), mélancoliques ou lumineux, tendres ou moqueurs, qui parlent de tout et rien s'adressant tantôt à notre esprit, tantôt à nos sens, et nous entraînent dans une irrésistible rêverie poétique. Un hommage aussi à d'autres comme Pierre Autin-Grenier ou Jean-Claude Pirotte, mentionnant avec modestie ce qu'ils lui ont appris. Des fragments précis et délicats empreints de sagesse, de doute ou d’interrogation, que l'on peut lire au compte-gouttes quand le temps manque si on ne se fait pas happer par ce rythme étonnant et cette écriture envoûtante sans décrocher avant d'avoir lu la dernière page comme cela m'est arrivé. Un pur plaisir de la langue et un festival de sensations. Un bonheur rare à ne pas laisser passer ! « Je m'égare dans le grand rien des jours vendus. Dans l'épuisement et la colère. Entre l'ennui et les ennuis. Dernières forces les bras dans le vide. Des coups pour rien. Des balles perdues. (…) C'est jamais les méchants qui prennent. Le courant va plus fort que nous. La mascarade a des angles pointus. Les loups ont faim comme des nouveaux-nés. Parfois on se réveille à genoux. Le temps rit avec méchanceté et je suis con comme une bûche. Heureusement les bûches ça flotte. Alors, s'il vous plaît, agrippez-vous ». Dominique Baillon-Lalande |
sommaire Poésie La fosse aux ours 88 pages, 13 €
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