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« Dans une ville où les hommes font la guerre, une multitude d'enfants vivent au milieu des ruines. Ils survivent, entre eux, en bande. Petit Prince joue du violon, pour faire chanter ses amis de la rue, pour étouffer le bruit des armes, pour apaiser les peurs, mais aussi pour le plaisir de voir danser Grâce, une fillette aux longs cheveux bouclés qui habite de l’autre côté de la rue, là où les maisons sont encore debout. Un matin, quand il se réveille, un mur très long et très haut a été construit à la place de la rue pour séparer les deux parties de la ville, celle qui a été détruite et celle qui est encore intacte. Comment Petit Prince va-t-il retrouver Grâce ? C’est un conte très émouvant qui, malheureusement, reflète la réalité de tous les lieux en guerre et peut-être aussi, plus largement, des villes où des murs, parfois invisibles, séparent les différents quartiers. Ce livre, bien sûr, se termine sur des retrouvailles et une note d’espoir : « Un jour, les hommes se révolteront et feront tomber ce mur, le mur de la guerre… » Il se termine aussi par une chanson qu’on retrouve sur le CD où la lecture du conte par Anne Richard est très agréablement mise en musique par Maryse Bonnet. Dans la même collection, on trouve un autre conte d’Anne Richard, Martin et les larmes de sirène, où un jeune marin qui veut traverser l’océan et battre un record de vitesse, est amené à prendre conscience de la pollution des mers et des huit millions de tonnes de plastique qui s’y déversent chaque année constituant de véritables îles de déchets dont l’une est déjà grande comme six fois la France. Après bien des aventures, Martin reviendra de son voyage en "messager de la sirène" pour la préservation des océans. Serge Cabrol |
sommaire Jeunesse Éditions du Rocher (Mai 2017) 22 pages - 8,90 € (CD inclus) Texte Anne Richard Illustrations Pierrick Martinez Musique Maryse Bonnet
www.anne-richard.fr |
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