Un jour, Papageno, l'oiseleur, découvre sur son chemin un homme allongé au pied d'un serpent mort. Cet homme, c'est Tamino que la Reine de la Nuit a sauvé. Soudain, elle apparaît et elle confie une mission aux deux hommes.

A cet instant, dans un éclair blanc, une dame à la robe étoilée sortit d'un rocher et s'adressa au prince :
- Je suis la Reine de la Nuit…
Ce sont trois de mes suivantes, et non ce marchand d'oiseaux, qui ont tué le serpent.
La reine tendit à Tamino le portrait d'une jeune fille et supplia :
- Prince, à ton tour d'être mon sauveur. Le Maître du Bois Sacré, l'infâme Sarastro, a enlevé ma fille. Il la retient prisonnière dans son château. Va ! Délivre Pamina et elle sera à toi pour l'éternité.

Tamino part à la recherche de la jeune fille, traverse le Bois Sacré, affronte le gardien de la prisonnière. Et dans ces lieux où les apparences sont souvent trompeuses et les êtres mensongers, il tente de trouver l'amour et la vérité.

Les desseins des protagonistes demeurent longtemps troubles et on suit le périple de Tamino sans savoir où il le mènera.

Les illustrations de Charlotte Gastaut, magnifiques, font ressortir la complexité et l’ambiguïté de cette histoire. À la fois inquiétantes et envoûtantes, elles évoquent un théâtre d'ombres. Quant aux personnages, leurs contours les rapprochent des figures de la commedia dell'arte et participent à la théâtralisation de cet univers féérique aux couleurs vives et lumineuses.

Un très bel album à découvrir.

Enora Bayec 
(28/01/17)