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– Eh ! Qu’aimes-tu donc extraordinaire étranger ?
Ce recueil de quarante poèmes en vers libres présente des poèmes aériens allant de petits cirrus de quatre à six vers à des cumulus nimbus de vingt vers, car les nuages sont de saison. (L'automne ? « Les premières feuilles ont commencé à se détacher ») Ce que retient Jean-Louis Massot ce sont les tableaux mouvants que forment les nuages. Venu le soir Tableaux, car l'auteur fait de nombreuses fois référence à la peinture. Des cirrostratus ou encore /////////////////////// Peinture que nous retrouvons dans les photos en noir et blanc d’Olivia HB. Un cadre vide, dans lequel se dessine un nuage, suspendu à une fenêtre, qui elle-même forme un cadre où passent les nuages. Ou encore ce pinceau, avec une pointe de peinture blanche, posé sur un ciel de stratus où un miroir à nuages. On a beau les connaître, les nommer, cirrus, nimbostratus… Il n'en reste pas moins que leurs signes nous interrogent, gardent une part de mystère Mais qui les et que leur absence manque au tableau. Dans cet espace Brièveté et tableaux, cela fait penser à des sortes de haïkus qui essaieraient de dire la fragilité d'une estampe japonaise entrevue. Michel Lansade |
sommaire Poésie Bleu d'encre (Mars 2017) 68 pages - 12 € Photos Olivia HB
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