Dans le texte de Thomas Scotto, Matéo est ravi de faire partie de la bande de sa sœur : « On les voit à l’école, ceux qui n’ont pas de copains et qui traînent toujours tout seuls. Ils font les "très occupés" en suivant le chemin des fourmis sur les escaliers de la cour mais, quand la récré est finie, résultat, ils ont parlé à personne. Ou juste à des insectes, merci bien ! Alors la vie tout seul ? franchement, c’est pas intéressant ! »
Comme il s’ennuie, Matéo lance un défi qui intéresse la bande mais un autre défi lui vole la vedette… Quand il revient, fier d’avoir réussi, il les entend crier « Saute ! »… « Vas-y, saute ! » et voit Yannis sur le ponton.
Zélie est la chef mais elle abandonne de plus en plus souvent la bande car elle s’intéresse à Yannis qui a peur du vide…

Dans le texte de Cathy Ytak, nous voyons comment l’empathie est essentielle : « Mais le sourire de Zélie quand elle me regarde, il est juste pour moi et c’est doux. Je m’y sens à l’abri, tout le temps. Même quand elle traîne avec sa bande et son frère, sur le ponton de bois, celui qui s’avance sur l’eau du lac. »
Zélie est une amie, une vraie qui accepte Yannis dans toute sa complexité. Elle le respecte, ce qui est fondamental. « Peut-être ridicule pour les autres, mais sûrement pas pour Zélie. Et c’était ça qui comptait pour moi. Parce qu’un jour, j’allais le refaire, rien que pour elle. Pas pour me vanter, bien sûr, mais juste pour voir la joie dans ses yeux. »

Ce sont des textes très importants qui vont permettre aux jeunes de réfléchir et de voir que tout être humain doit être estimé avec toutes ses particularités et ses peurs.

Brigitte Aubonnet 
(13/05/17)