Le recueil présente des poèmes de la vie quotidienne, sous la forme d’aphorismes, « Le destin est très bien organisé. » ou encore, « Dans le plein rien n’est envisageable, sauf peut-être la nostalgie du vide. »

Sous forme de dialogues :
– Je vais voler !
– Ne le faites pas !
– C’est pas bien ! Pensez donc à vos enfants !
– Justement, c’est à eux que je pense.

 Sous forme de chansons comme On en revient,
Je me suis cassé l’orteil (c’est bien plus important qu’on ne le dit un orteil)
 Putain de merde putain de merde
 Je me suis cassé le genou (je suis à terre du coup)
 Putain de merde putain de merde
 Je me suis cassé les oreilles (sans doute pour ne plus vous entendre)
 Putain de merde putain de merde…

Les poèmes se promènent à La Défense, au jardin du Luxembourg, à Saint-Tropez, à Angkor où le poète philosophe trouve une attitude d’existence :
Ils sourient avec malice
Une paupière fermée qui médite l’autre ouverte
Qui regarde le monde
On devrait tous adopter cette posture

Et le poème pense encore l’existence,
Dormir avec ses cauchemars
S’asseoir sur ses remords
Marcher sous la pluie
Vivre avec ses douleurs
Saluer la Mort
Prendre des cours de chant
Adorer les nuages

Des poèmes de l’ouvrage  du quotidien car l’auteur note :
J’écris pour fixer le temps
Comme une photographie subite du réel
Un instantané
Preuve de mon existence
Et de celle du monde.

Des poèmes qui ont la légèreté et la gravité, la profondeur du quotidien.