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Je ne fais pourtant de tort à personne Dans un grand album, plus haut que large, aux couleurs vives, aux dessins humoristiques dès la couverture et les pages de garde, les deux auteures, en reprenant un conte traditionnel, s’en donnent à cœur joie pour se moquer du qu’en-dira-t-on, de la médisance, des préjugés et de leur influence. En allant à Bonvent, un homme plus du tout jeune, un tout jeune garçon et leur âne vont croiser les habitants de Languependue, de Grande-Grinche, de Guerre-lasse, de Durcœur, de Haute-Flemme, et quelle que soit leur façon d’avancer, l’enfant ou l’homme sur l’âne, les deux sur l’âne, les deux à côté, les deux allant jusqu’à porter l’âne, parmi les habitants des villes qu’ils rencontrent, il y en a toujours pour médire de leur façon de faire et déstabiliser nos voyageurs. Chaque ville est annoncée par la même ritournelle écrite en lettres majuscules colorées et des jeux de graphismes, sur toute une page, la couleur change pour chaque ville : Chemin faisant par monts et par vaux un pied devant l’autre ils arrivèrent à la ville de … Les habitants radotent aussi les mêmes mots, à quelques nuances près, liées au nom de la ville. Les habitants de Durcœur, par exemple, comptent. Les couleurs sont gaies, les dessins à la fois naïfs et cubistes dressent des villes comme des jeux de construction, leurs noms sont drôles et correspondent au défaut de leurs habitants, le texte est poétisé par sa simplicité et ses répétitions. Une initiation simple et amusante au libre arbitre. Sylvie Lansade (20/09/19) |
sommaire Jeunesse Grasset Jeunesse Format 21,5 x 30,8 cm 40 pages - 14,90 € |
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