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Au fil des dessins, nous poursuivons le cheminement de Dwa dans son passé. Il retrouve des personnes qui ont connu ses parents, la première maison où il a vécu, des jeunes avec qui il était en classe… Dessiner est un art de vivre : « En rentrant, j’ai eu la sensation de ne pas avoir suffisamment dessiné. Le soir, en manque, je me suis amusé à dessiner ma chambre. » Dwa n’a jamais pris de cours, il a toujours été passionné par le dessin et pour lui c’est un témoignage : « Plus tard, une dame qui m'a vu dessiner l'enclos à zébus, m'a demandé si ça m'intéresserait de dessiner son atelier de tissage. Elle emploie plusieurs jeunes filles et elles honorent des commandes de Tana. Elles étaient en train de faire des paniers quand je me suis incrusté dans l'atelier. L'ambiance était studieuse et les filles s'appliquaient sérieusement dans leurs tâches. Moi qui aime dessiner des gens faire des tâches manuelles, j'étais servi. » C’est un très bel ouvrage qui nous permet de découvrir un pays, un village, des habitants, des souvenirs, des rencontres qui vont marquer Dwa : « Il y a quelques jours, quand on me disait Alatsinainy Bakaro, c'était juste le nom d'un bled que je donnais quand on me demandait où j'étais né. Maintenant, Alatsinainy Bakaro, c'est une ambiance, des couleurs, des rires, des sourires. Ce sont des gens sympas qui vous offrent le café, ou à manger, parce qu'ils sont contents de vous voir et peu importe s'ils n'ont pas beaucoup. C'est des gens qui descendent de leurs vélos discuter avec vous le long du chemin, quitte à arriver un peu plus tard à leur destination. Ce sont des inconnus qui n'hésitent pas à échanger avec vous et qui sont contents quand vous leur accordez un peu de votre temps. » Brigitte Aubonnet |
sommaire Jeunesse Des bulles dans l'océan 144 pages - 25 €
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