![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Retour à l'accueil du site |
Prenant à contre-pied l’exercice du journal de deuil, Emmanuelle Lambert rend compte, dans Le garçon de mon père, des pensées qui la traversent durant les cinq jours qu’elle passe au chevet de son père qui se meurt d’un cancer du pancréas. Ainsi, la présence du père d’Emmanuelle Lambert explose à chaque page de cet anti-journal de deuil : de l’enfant « triste, solitaire et sans argent » qu’il fut, au soixante-huitard devenu l'artisan d’un capitalisme en pleine expansion, on découvre un homme doté d’une forte personnalité, dont les travers ne sont pour autant pas occultés par sa fille. En effet, à aucun moment l’autrice n’en fait un modèle, elle ne cherche pas, par exemple, à atténuer les manquements qui furent les siens dans son histoire amoureuse avec sa mère. Et parce qu’Emmanuelle Lambert ne dessine pas un portrait idéalisé de son père, la déclaration d’amour qu’elle lui adresse avec ce texte n’en est que plus belle : « pour la musique, pour la beauté et pour la vie, sois remercié. » Amandine Farges (24/09/21) |
Sommaire Lectures ![]() Stock (Août 2021) 180 pages - 18,50 €
Bio-bibliographie sur Wikipédia |
||||||