Confiance est un adolescent qui ne cesse de râler sur tout et tout le temps. Il n’aime pas son prénom car souvent le diminutif « con » est utilisé. Sa mère Marlène part à Londres avec un nouvel amoureux et elle confie son fils à Nonna Gnocchi, la grand-mère, qui part en Italie, elle aussi avec son nouvel amoureux, Eustachio qui est italien. Évidemment, Confiance râle car il n’a pas du tout envie de partir avec sa grand-mère d’autant moins qu’il ne l’aime pas.
« – Maman, je te le dis cash : je n’y vais pas.
– Et je te le répète tout aussi clairement : tu y vas, un point c'est tout. Je n'ai pas d'autre solution.
– Et les colonies de vacances ?!
– Je pensais que tu détestais ça.
– Oui, c'est vrai, mais je déteste encore plus Mamie.
– Voyons, on ne déteste JAMAIS sa grand-mère !
– Il n'y a pas de loi qui dise que je dois l’aimer.
– Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait, à la fin ?
– Elle t'a faite, toi ! »

Kitti, la petite fille hongroise d’Eustachio, aime faire des bêtises. Elle entraîne Confiance à fuguer :
« On a bientôt dix ans
On est bientôt plus des enfants
Que vous nous appeliez plus les petits morveux !
Pas la peine de s'arracher les cheveux
On va où on veut, c'est nous qui décidons
On y va vite sans hésitation. »
Ils montreront qu’ils peuvent être autonomes et plein d’initiatives.
 
Le franc-parler des différents personnages, le roman qui se déploie sous forme de dialogues, font que ce texte se lit très rapidement et se prête tout à fait à une mise en scène théâtrale.  Avant chaque chapitre les visages dessinés des personnages qui vont s’exprimer facilitent la compréhension des jeunes lecteurs.
C’est un roman drôle et impertinent qui saura ravir les enfants.

Brigitte Aubonnet 
(19/07/21)