Voici de tout petits poèmes qui font penser à des haïkus. Ils n’en sont pas, ils ont plus de liberté dans leurs formes et génèrent ainsi des rythmes différents qui nous mènent dans un superbe voyage au Vietnam.
Les rues de Hanoï
les fleurs se déplacent
à vélo
elles seules démasquées

Les paysages, les plantes, les animaux… sont très joliment décrits.
Dans la baie d’Halong
un rocher
fait les pointes
toujours sur le même pied

Il est toujours agréable de lire les poèmes de François David qui fait chanter les mots et les sonorités tout en créant des images chargées de sens et d’humour.
100 épouses et concubines
300 eunuques
et 1 empereur
impuissant

Voici un admirable voyage littéraire sensible et généreux où, malgré cette période plus ou moins confinée, le temps devient délicieux un livre à la main pour parcourir le monde et s’envoler avec les mots.