Duc le chat possède son animal de compagnie, un beau lévrier afghan plein de longs poils. Iggy, c’est son nom, disparaît littéralement sous son pelage doux et dense. Et, en fonction de là où il se trouve et de la pose qu’il prend, il n’est pas toujours aisé de reconnaître qu’il s’agit d’un chien.

La nuit, Iggy ne ressemble à rien.
Ses longs poils forment une couverture.
Iggy me tient chaud.

Iggy est vraiment un drôle de chien. Lorsqu’il mange des spaghettis, on ne saurait faire la différence entre les grands poils qui plongent vers son assiette et les non moins longues pâtes fines qui montent vers la bouche du gourmand.
Jets d’eau, saule pleureur, tapis, l’adorable toutou se confond avec son environnement.
Iggy est toujours surprenant.
Ses journées sont faites de sieste, de promenade, de jeu, et de repas. Une vie bien réglée, sans surprise, jusqu’à ce que de nouveaux voisins s’installent en face de chez Duc et Iggy.

Le texte est riche. Les dessins, réalisés aux crayons de couleurs, sont irrésistibles. Très expressifs, ils mêlent finesse, humour et poésie.

On s’amuse beaucoup avec cette histoire d’amitié entre un chat moqueur et son chien délicatement punk, plein de douceur, d’élégance, de câlins et de rires.

Cécile De Ram 
(02/06/23)