Anca aime jouer à Olympus Rising, son jeu en ligne favori. Elle l’aime car les personnages, les actions, ont pour toile de fond la mythologie grecque. Son personnage préféré c’est Athéna, la fine stratège, bien plus intéressante que les brutes qui aiment cogner.
Les auteurs se mettent dans la peau d’une gameuse, sans doute ont-ils de l’expérience…
Comment utiliser les points forts de ses coéquipiers, avoir une stratégie qui permette de gagner des vies, trouver les points faibles des ennemis ; Anca se régale même si les victoires contre Zeus sont exceptionnelles.

Quand elle est prise par le jeu, son monde environnant s’efface, les contraintes du quotidien pèsent moins lourds. Pour Anca, son vrai problème c’est sa mère. Une femme parfaite et qui veut faire d’Anca une femme parfaite à son image. Sa mère, si forte de sa puissance qu’elle ne dit jamais un mot plus haut que l’autre, voudrait qu’Anca s’habille en robe, soit polie, (il est vrai que quelques jurons lui échappent quand elle perd une partie), soit toujours au top, n’oublie pas son petit frère au retour de l’école. Anca a 12 ans, se revendique geekette, est en quatrième et cartonne en classe. Le deal est simple, tant qu’elle assure en classe, on lui fout la paix avec les jeux vidéo.

Mais après une altercation avec sa mère, Anca est propulsée dans le jeu vidéo et la vraie Athéna se retrouve dans le corps de la jeune Anca. Comment se sortir de ce sortilège ? C’est l’objet du roman.

Le monde du jeu vidéo a tout un vocabulaire auquel le lecteur est initié : PvP, teamfight, tank, picks, PV, build, dodges, item, buff, bruisers, cooldowns, stun, dash, heureusement qu’il y a des notes en bas de page… les jeunes lecteurs en apprendront aussi sur le panthéon grec.

La problématique de l’adolescence est traitée avec humour et en empathie avec la jeune Anca.

Nadine Dutier 
(25/07/23)