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Le recueil, en prose et en vers, est composé de quatre parties et s’ouvre sur une lettre d’automne, Ocre. …D’ocre cette mousse sous le pas d’une femme qui pleure à l’heure où les pensées fourmillent, où revient la brulure des lèvres désirantes. D’ocre les larmes sur la page froissée des souvenirs, ce silence qui accompagne les pas pressés de la femme en fuite dans le vent du soir, cette étoffe qui enrobe le jardin de nos songes, cet instant où le désir affleure… Dans Ces braises qui nous portent il y a le souvenir, celui qui surgit à tout moment, dans toute saison. … On ne répare pas les jours éteints. On ne perd jamais tout à fait les jours lumineux. On garde dans une boîte des petits riens qui sont le cœur même de notre histoire. Un jour, on soulève le couvercle. Des volutes de fumée bleue s’échappent et déposent des images sur l’ordinaire environnant… La partie suivante, Elle qui, interroge, qui est cette Elle ? … Elle qui fredonne une chanson d’automne, presse le pas, défie la poussière du temps, vibre et tremble… Elle, silencieuse, défiant le ressac, gravant ses pas dans la vie qui tremble. Elle, présence insolite dans la chorégraphie de la nuit tombante, rebelle qui ne veut plus vivre en sommeil, ne plus renoncer à l’étincelle… Pour ma part j’ai mis un nom sur ce « Elle », à chacun d’y mettre un visage, c’est la force de ce poème. Je dois dire que ce nom je le retrouve dans la fin du recueil, Ce que l’on abandonne. Dans la froideur du soir ou encore Ouvrir la fenêtre Ne rien attendre Poèmes légers du souvenir, des jours lumineux, poignants de la perte, du deuil, composent ce recueil. Michel Lansade (18/10/23) |
sommaire Poésie ![]() Alcyone (Avril 2023) 84 pages - 19 € |
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