Son one-man-show – appelons-le seul-en-scène pour ne pas surcharger la barque d’anglicismes qui ont conduit son personnage droit à l’épuisement professionnel – déroule avec beaucoup d’à propos la trajectoire pleine de péripéties d’un salarié en mode séduction face à ses employeurs.

L’humoriste brocarde de long en large les méthodes de management qui ont traversé en force l’Atlantique. Elles sont sympas et attirantes, surtout pour ceux qui les exercent, mais en réalité ce sont de sournoises tueuses, bien évidemment !

Gregory Génart le démontre avec humour.  Un humour très efficace.
Il enchaîne avec rythme les situations rocambolesques. Les charges apparaissent caricaturales.
Il démonte ce qui semble être de grosses ficelles dans lesquelles se retrouve et se ligote lui-même, toujours plus serré, le personnage touchant de naïveté et de bonne volonté appelé Gregg, tiens donc...

L’humoriste sait de quoi il parle, ça se sent, ça s’entend. Son imitation du winner canadien, par exemple, est irrésistible.

Il raconte avec talent une histoire plus vraie que nature qui parle à tout un chacun, nul besoin d’être sur la voie du burnout pour en saisir tout le piquant, fort heureusement !

Il ne serait pas fair-play de notre part de dévoiler le dénouement de l’intrigue, mais nous pouvons vous révéler que Gregg, habilement asticoté par sa femme, va connaître un happy end... !