Jacques est peintre.
« Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit, et personne ne s’en est encore rendu compte. »
Jacques meurt aux côtés de sa maitresse dans la caravane stationnée sous les fenêtres de sa femme Fabienne.

Un évènement extraordinaire a lieu.
L’esprit de Jacques se retrouve au-dessus du frigo et c’est lui qui nous parle de sa mort et de ses relations avec les différentes personnes qu’il a rencontrées au cours de sa vie.

L’humour côtoie cette réalité qui concerne tout le monde : la mort. Nous rions à plusieurs reprises de ce regard porté par cet homme sur son parcours qui n’a rien eu d’exceptionnel mais chargé de rebondissements. Jacques a beaucoup de respect pour sa femme même s’ils ne se parlent plus depuis longtemps. La relation avec son fils n’est pas simple non plus.

C’est un très beau jeu d’acteur, dynamique et enthousiasmant, puisque Christian Mulot se glisse dans la peau de différentes personnes qu’il croque parfaitement.

Jacques est un personnage émouvant qui aimerait se sentir utile. Comment est-on utile dans nos relations avec ceux qui nous entourent ? La mort fonctionne-t-elle comme un révélateur ?

Didier Van Cauwelaert ne tarit pas d’éloges pour le travail de Christian Mulot : « L’adaptation théâtrale de La Vie Interdite est, je crois, parfaitement fidèle, mais pas seulement : elle donne une dimension supplémentaire à cette aventure d’un homme qui, sous nos yeux, va redevenir lui-même, redécouvrir l’amour et le sens de sa vie – après sa mort. »

Nous partageons pleinement l’avis de l’auteur et nous sommes ravis de savoir que ce spectacle sera présenté au Festival off d’Avignon (Théâtre de l’Oriflamme, du 7 au 29 juillet 2023).
Espérons qu’une tournée permettra ensuite d’en faire profiter un plus large public à Paris et en régions…