Nathalie attend du monde pour un repas d’anniversaire qui aura lieu le soir. Guillaume, son mari, joue du violon car il a prochainement un concert à Salzburg. Le téléphone sonne sans cesse. Les différents membres de la famille seront bientôt là et ils informent leur mère, leur sœur... de leur arrivée.

Elise, la fille, arrive la première et aide sa mère. Ce sera l’occasion de quelques conflits entre elles. Elise est très contrariée car sa fille Sarah ne va pas très bien depuis qu’ils préparent leur déménagement. Mais est-ce la seule source d’inquiétude ?

La famille, juive mais non pratiquante, se retrouve lors des fêtes religieuses pour le plaisir de partager des moments ensemble. La soirée sera à la fois la fête d’anniversaire de Nhat-Nam – « une pièce rapportée, échangée contre un tracteur » – et la célébration de la Pâque juive.

Sarah pose beaucoup de questions sur les arrière-grands-parents et l’émotion de sa grand-mère Nathalie est perceptible.

Les deux comédiennes, dynamiques et parfaitement naturelles dans leurs rôles, incarnent les différents personnages sans aucun problème. Toutes les deux arrivent à rendre le brouhaha des discussions familiales avec beaucoup de talent. Elles sont très performantes chacune devant un micro. Ce sont ici les traditions juives qui sont présentées mais nous retrouvons les problématiques de toutes les familles.

Les deux comédiennes ont de très belles voix pour chanter des chants en hébreu.
La mise en scène sobre, avec quelques chaises, un téléphone, un guitariste sur la gauche du plateau, recrée très bien l’univers où se retrouve la famille.
C’est un spectacle profond et vivifiant.