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Paroles gelées d'après François Rabelais
Pantagruel, fils du brave géant Gargantua, voyage. Il est accompagné
durant le temps du spectacle par une bande de comédiens (13 femmes et
hommes) enveloppés de cirés jaunes, encapuchonnés pour
le grand large. L'on commence par évoquer les corps. Corps de plaisir qui se goinfrent
et éructent. Un phénoménal presque infini menu pantagruélique
est proclamé. Et si un mot culinaire ou autre échappe, à
tel ou telle, un personnage genre superviseur culturel agréé
clarifie leur sens et origine, afin qu'on ne se trompe pas sur la langue
rabelaisienne. Les comédiens de la jeune troupe de Jean Bellorini, tour à tour
en situation de monologue, sont irrésistibles de générosité.
En un langage théâtral fleuri et déjanté, émouvant
aussi, avec une démesure réglée au cordeau, ils sont investis
par la dérision et le rire. Ça patauge sur le plateau, ça
s'éclabousse à tout va. Avec cette pièce, d'après François Rabelais, adaptée
et mise en scène par Jean Bellorini, on est là dans un renouvellement
dramatique, non pas lié par une intrigue, mais par le libre jeu d'un
théâtre novateur et dérangeant. Patrick Ottaviani |
Sommaire Une loge pour le strapontin Théâtre du Rond-Point 2 bis, avenue Franklin D. Roosevelt 75008 Paris Location : 01 44 95 98 21 d'après adaptation et adaptation avec |
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