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Pierre-Augustin Caron de BEAUMARCHAIS Le mariage de Figaro
Beaumarchais a 52 ans, lorsque le 27 avril 1784 est – enfin ! – créé au Théâtre de l’Odéon ce Mariage de Figaro où pétillent, à quelques pas de la Révolution française, les envies de liberté. Que d’envies! Chacun y salive de son appétit libertin. La gaudriole est vive, et les fariboles s’ensuivent en un mouvement pétillant où le badinage est roi. Toute cette friponnerie alerte et légère est convoyée avec un sens de la gaîté, sans inconvenance, tant rayonne l’ardeur de la fête. On assiste à de beaux rebondissements. Comme ce monologue de Figaro (une belle performance d’Éric Herson-Macarel) qui se glisse au milieu de la gaudriole et rythme le spectacle. Enfant nous dit-il, il a été abandonné au pied des murailles d’un château et recueilli par des bohémiens. Par le biais d’une petite marque sur l’avant-bras, il apprend qu’il est le fils naturel de Bartholo et de Marceline. Les intrigues libertines sont bien construites, et les comédiens, en costumes d’époque, s’en donnent à cœur joie. On décèle, masqué par le grand paravent du badinage, les poussées d’une classe émergente, la bourgeoisie, et les signes avant-coureurs de la Révolution. Patrick Ottaviani (02/02/15) |
Sommaire Une loge pour le strapontin Théâtre 14 20 av. Marc Sangnier 75014 Paris Location : 01 45 45 49 77 Mise en scène Jean-Paul Tribout Avec Xavier Simonin Éric Herson-Macarel Marie-Christine Letort Jean-Paul Tribout Agnès Ramy Alice Safarti Claire Mirande Pierre Trapet Thomas Sagols Jean -Marie Sirgue Marc Samuel Lumières Costumes Décor |
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