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de Stefan Zweig
À Monaco, Célia, une veuve désœuvrée dans la quarantaine, est témoin du suicide d’un homme ruiné au casino. Cette scène réveille en elle les feux mal éteints de sa passion pour Mattéo, un homme de vingt-quatre ans, brisé par les jeux de hasard. Commence alors, une longue « confidence-complice » avec le public. A quoi ça tient le déclic amoureux ? En un hôtel borgne, ils passent la nuit, allongés côte à côte. En calèche, par la corniche, ils longent la French Riviera. À genoux dans une église Mattéo renie sa passion pour le jeu. Un beau travail de mise en scène de Steve Suissa. Les saynètes actives se succèdent entre les voiles blancs infiltrés d’ombres chinoises : celles de joueurs enfiévrés ou bien les formes, les couleurs, les accents de la French Riviera. Tout cela dégage l’atmosphère surannée d’un monde d’antan. Le public, attentif à la longue confidence de Clémentine Célarié ne s’y trompe pas. Elle est dans le ton, les attitudes, une élocution distinguée, parfois exaltée, sensuelle aussi, sans débordement excessif, exactement comme il faut. Patrick Ottaviani |
Sommaire Une loge pour le strapontin Théâtre Rive Gauche 6, rue de la Gaîté 75014 Paris Location : 01 43 35 32 31 Adaptation Éric-Emmanuel SCHMITT Mise en scène Steve SUISSA Avec Clémentine CÉLARIÉ Loris FREEMAN Samuel NIBAUDEAU Décor Costumes Lumières Son Assistante |
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