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de Loches Comédie musicale d’après Georges Feydeau
Les Gévaudan, donc ! Deux frères et leur sœur, un peu benêts. Ils montent de Loches à Paris en quête de mariage. Hélas, la petite famille au lieu de s’adresser à une agence matrimoniale, se retrouve dans un bureau de placement. Un ou deux quiproquos plus tard, les voilà devenus les domestiques du pimpant docteur Saint-Galmier. Bien entendu, les crédules Lochois pensent que le dit docteur, sa fiancée et sa sœur sur lesquels ils ont jeté leur dévolu sont leurs promis. Feydeau a 26 ans lorsqu’il écrit, en compagnie de Maurice Desvallières, Les fiancés de Loches. La pièce est créée au Théâtre de Cluny le 27 septembre 1888. On retrouve toute sa virulence dans la satire de la médiocrité bourgeoise de la Belle Epoque. Il fait mouche où il veut et quand il veut. Il ironise à l’envi le ridicule avec ces expressions « je vous dis que je vous dis, jeudi, je vous dis, je ne sais plus ce que je dis » Et jusqu’au choix non anodin des patronymes – Gévaudan, Saint-Galmier. Bravo à Hervé Devolder, pour avoir orchestré Les fiancés de Loches à la façon d’un opéra-bouffe. Il y a des accents de La vie parisienne d’Offenbach dans le maillage de ces malicieux emboîtages d’imbroglios et quiproquos. Une bonne humeur, de la gaité, et la vivacité ininterrompue d’une équipe de comédiens qui déroulent avec plaisir leurs sarabandes cocasses. Associés à trois musiciens, présents sur scène, ils nous font partager leur allégresse collective. Une belle réussite pour ces Fiancés de Loches qui n’ont pas fini de triompher. Patrick Ottaviani |
Sommaire Une loge pour le strapontin Théâtre du Palais-Royal 38, rue de Montpensier 75001 Paris Location : 01 42 97 40 00 Comédie musicale d’après la pièce de Georges Feydeau et Maurice Desvallières Mise en scène et musique Hervé Devolder Adaptation |
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