Alors que Jasper se présente au bureau de l'Association, il trouve porte close, ce qui est bien la première fois. Après une interminable attente, il se décide à rentrer chez lui. Dans le métro, il croise un homme étrange, mongol, qui tient dans ses mains une photo de Walter, responsable de l'antenne française de l'Association qui devrait précisément se trouver au bureau. Quelque chose d'anormal se passe.

Jasper lance son scarabée espion à la poursuite de l'homme à la photo. Régulièrement renseigné par ce dernier, il découvre qu'un autre membre de l'Association court un grand danger et que le sorcier chamane est accompagné d'un vampire. Quelle alliance un chamane et un vampire peuvent-ils bien sceller ?

Jasper n'est pas en mission, mais sauver la vie d'un agent de l'Association reste la priorité des priorités.
Coup d'œil dans la pièce. Mon cœur part en cloche : j'ai gagné le grelot ! L'étage consiste en une vaste salle décorée de miroirs, de tentures, de tableaux de maîtres. Sur le parquet ciré, des fauteuils Louis XV, des tables de jeu, des tapis somptueux. Et dans les fauteuils, autour des tables, sur les tapis… des vampires.
Une trentaine de vampires habillés de noir, manteaux et pantalons – et pour certaines d'entre eux de robes moulantes, fendues sur des corps superbes !
Je n'avais encore jamais vu de femmes vampires. Mon regard s'attarde longuement…
"Vas-y, rince-toi l'œil ! Ne te gêne pas !
– Hein ? Ombe, c'est toi ?
– Qui d'autre ?
– Ben, en ce moment, je ne sais plus. J'ai lancé un sortilège d'espionnage intégral et du coup, j'entends pas mal de voix dans ma tête.
– La magie, ça craint, je l'ai toujours dit…"
Les événements ne vont pas être toujours aussi agréables pour Jasper. L'enquête qu'il va mener sera semée de troubles et de cadavres.

Un chamane, des vampires, un disparu, une morte qui parle, de la magie : ingrédients et protagonistes sont réunis pour une histoire trépidante.
On retrouve ici un Jasper plus mûr, grandi et plus magicien que jamais.

Comme dans les tomes précédents, il est bien difficile de résister à l'envoûtement.
Le style vif et plein d'humour d'Érik L'Homme, intact, reste un vrai bonheur.

On aime toujours autant !

Cécile De Ram 
(16/12/11)