En faisant des châteaux de sable et surtout un trou « pour aller jusqu’en Australie », ils découvrent, dans la carrière de sable, une petite créature dont les premiers mots sont : « Laisse-moi tranquille ! »
« La créature avait des antennes avec des yeux aux extrémités comme un escargot […] ses oreilles ressemblaient à celles d’une chauve-souris et son corps potelé, évoquant celui d’une araignée, était couvert d’une épaisse fourrure. »

On ne peut vraiment pas dire que la fée des sables est jolie et aimable ! Mais ce « Psamède », c’est comme ça que la créature se désigne, a le pouvoir d’accorder des vœux.
Heureusement pour les enfants, l’enchantement disparaît avec la lumière du jour. Au coucher du soleil, tout redevient comme avant. Sinon, quelles épreuves horribles subiraient ils !?
En effet, les souhaits des enfants ne leur portent pas chance, mais quelles aventures ! Devenir beaux au point de ne même pas être reconnus ; être couverts de pièces d’or mais ne pas pouvoir s’en servir ; faire enlever sans le vouloir le petit dernier de la fratrie, Biquet, à peine âgé de deux ans ; avoir des ailes, voler mais se faire enfermer ! Bref, chacune des aventures des deux frères, de leurs deux sœurs et du bébé manque de finir en catastrophe ! Mais pas le temps de s’ennuyer et que d’expériences étonnantes engrangées.

Les auteurs des Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, de Bilbo le Hobbit et, plus près de nous, de Narnia et d’Harry Potter, ont tous lu cette écrivaine anglaise renommée dans leur enfance, et ils l’adorent ! Ils ont puisé beaucoup de leur inspiration dans son discret humour, son don de faire surgir le fantastique dans l’univers de tous les jours comme une chose courante.
Je suis ravie de la découvrir à mon tour en regrettant de ne pas avoir eu l’occasion de le faire plus tôt, mes dix ans, l’âge recommandé pour la lire, étant fort loin !

Sylvie Lansade 
(25/06/24)