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« Victor n’a souri qu’une fois en vingt et un jours, lors de la séance de balnéothérapie. L’hydrothérapeute, soixante ans, voix douce et regard bleu. L'eau très chaude, mais pas trop. Victor, alors qu'il a toujours vécu seul avec son père, un ouvrier cabossé par la vie, mais tendre, aimant, va vivre dans une grande école privée d’athlétisme parce qu'il a été remarqué dans son club, qu'il est doué pour le saut en longueur. Victor n'a jamais vraiment eu de mère, trop immature pour s'embarrasser d'un mari et encore plus d'un enfant. Elle se rappelle de temps en temps à lui pour mieux l'oublier après et le laisser encore plus dans l'espérance vaine d’avoir un jour l’amour de sa maman. Victor est donc fragile côté sentiment maternel et naïf aussi côté paternel. J'aime les romans d'Arnaud Dudek. Je l'ai déjà dit et celui-ci ne fera pas exception. L'écriture, comme pour les autres, y est légère et douloureuse comme un air d'orgue de barbarie, elle vous moud tendrement le cœur. Les personnages sont campés en quelques mots d'une telle justesse qu'ils paraissent réels, on les connaît, en vrai ! Sylvie Lansade (29/08/22) |
Sommaire Lectures Les Avrils (Août 2022) 224 pages - 19 € Arnaud Dudek Bio-bibliographie sur Wikipédia Découvrir sur notre site d'autres romans du même auteur : Les fuyants Une plage au pôle Nord Les vérités provisoires Tant bien que mal Laisser des traces On fait parfois des vagues |
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