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Ces vingt-quatre nouvelles ont en commun de présenter des personnages ambivalents, colériques, toujours en souffrance. On dirait aujourd’hui des « antihéros ». Le style de Tozzi est précis, imagé. Il fait le choix d’utiliser des images ou des mots réservés aux animaux. Ainsi, le mot « caroncule » est emprunté aux coqs et dindons mais appliqué à plusieurs reprises aux humains. À propos d’une femme « maigre et aux hanches étroites », il imagine « une sorte de fourmi dressée sur ses pattes. » Mais pourquoi Tozzi a-t-il choisi de tels personnages et une telle noirceur ? Sans doute une façon de s’opposer à l’idéologie du régime fasciste qui montrait des jeunes épanouis, joyeux et volontaires. La laideur caricaturale de ses personnages m’a fait penser à ceux décrits par Zola dans La terre ; prêts à tuer pour le gain, sans aucune empathie. Ici c’est plutôt la souffrance et l’ambivalence qui dominent. Nadine Dutier (19/06/23) |
sommaire Pour mémoire ![]() Federigo Tozzi (1883-1920) né à Sienne, est mort à Rome de la grippe espagnole à 37 ans. Son œuvre, occultée sous le fascisme, a été redécouverte dans les années soixante. Traduit de l’italien par Philippe Di Meo Bio-bibliographie sur Wikipédia (en anglais) Retrouver sur notre site un autre livre du même auteur : Le domaine |
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